Si le risque cyber a explosé avec la transition de l’on premise vers le cloud, la transformation à laquelle nous assistons est aussi structurante, avec l’avènement des softwares collaboratifs.
La récente acquisition de Figma par Adobe en est certainement le meilleur exemple : un software legacy abdique face à un concurrent, dont le différenciateur majeur aura été d’être collaboratif et multi-layer dès l’origine.
Cette collaboration, touche tous les métiers :
Cette nouvelle génération d’applications permet une flexibilité et une productivité rarement égalées, mais, en contrepartie, entraînent une perte de contrôle pour les équipes IT.
Il est de plus en plus difficile pour les équipes IT de garder le contrôle sur les données de l’entreprise, sous l’effet de plusieurs facteurs :
Le risque de fuites de données - qu’elles soient confidentielles ou personnelles - est toujours plus fort, et l’année 2022 marque déjà un record en la matière selon le rapport annuel d’IBM. Le préjudice se chiffre en centaines de milliers d’euros.
Selon le rapport d’IBM, dans 15% des cas ces fuites de données proviennent d’une mauvaise configuration des applications, ce qui en fait, à égalité avec le phishing, le deuxième vecteur de fuites.
Par exemple, l’entreprise Doxzoo a subi une fuite de données massive (plus de 340GB de données, affectant 100 000 utilisateurs), à cause d’une mauvaise configuration d’un bucket AWS S3.
Si elles favorisent en premier lieu la collaboration interne, ces nouvelles applications collaboratives permettent de partager facilement la donnée à l’extérieur, dans des organisations qui sont de plus en plus hybrides et décentralisées.
Selon les différents benchmarks, on estime à environ 15 à 20% la part des données de l’entreprises partagées à l’extérieur. Le problème, c’est qu’il est très difficile de garder de la visibilité sur ces données.
Si toutes ces applications sont louées pour leur UX, toutes semblent être passées rapidement sur une feature : le partage des données. Le résultat ? Des études montrent que 84% des fuites de données sont accidentelles, et résultent d’une négligence.
Pour les utilisateurs, il n’existe pas de standard entre les différentes applications, pour comprendre exactement ce à quoi on donne accès en partageant un document Notion, un fichier Google Drive, un channel Slack… : juste le document ? tout le workspace ? à tous les utilisateurs ? en accès public ?
Pas d’historique ni d’agrégation
Plus compliqué encore : maintenir un contrôle dans le temps. Certains documents doivent être partagés sur une période donnée (par exemple dans le cadre d’une collaboration avec un freelance), mais il est très souvent impossible d’en trouver l’historique, et encore moins d’avoir des rappels réguliers.
Enfin, on l’a dit, la donnée partagée est éclatée entre différentes applications : il est quasi impossible pour les utilisateurs comme pour les équipes IT d’avoir une vue consolidée, en temps réel, sur la donnée partagée à l’échelle de l’organisation.
C’est le choix fait par certaines organisations, notamment sur leur Google Drive. Cette option est difficilement tenable, pour deux raisons :
Le contrôle de la donnée peut s’effectuer grâce à des solutions de Data Loss Prevention (DLP) mais celles-ci présentent deux limites majeures :
Traiter efficacement ce problème nécessite de s’appuyer sur 5 piliers :
N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir comment elba peut vous aider à contrôler le partage de données dans vos organisations 👋 !